Sauvegarder la bases de données SMS MMS d’un Android

Sauvegardez vos MMS et SMS depuis votre téléphone Android

Sauvegardez vos SMS et MMS de votre téléphone Android simplement

Pour sauvegarder la base de données des SMS et des MMS d’un téléphone Android, qu’il soit fonctionnel, bloqué ou verrouillé (voir l’article Récupérer les données d’un téléphone Android verrouillé), il suffit de récupérer le fichier mmssms.db dans le téléphone.

Pour cela, vous devez être en possession du SDK minimal d’Android.
De plus, vous devez avoir obtenu les droits root sur le téléphone (voir l’article Récupérer les données d’un téléphone Android verrouillé).

Ouvrir une ligne de commande dans le dossier d’installation du SDK d’Android et taper les commandes suivantes :

adb root
adb pull /data/data/com.android.providers.telephony/databases/mmssms.db c:\temp\mmssms.db

Une fois ces commandes tapées, vous pouvez récupérer le fichier mmssms.db, qui contient vos SMS et MMS dans le répertoire indiqué (ici, c:\temp).

Recherches amenant à cette page : Sauvegarder SMS et MMS Android, Sauvegarder SMS Samsung Galaxy

Récupérer les données d’un téléphone Android verrouillé

Récupérer les données d'un téléphone Android

Récupérez les données de votre téléphone Android simplement

Merci pour tous les commentaires que vous postez sur cette page. La plupart d’entre vous aurons besoins d’appliquer à la lettre les instructions ci-dessous pour arriver au résultat attendu.
Donc, commencez par prendre le temps de lire cet article et mettre en oeuvre les instructions.

Avec un peu de patience, vous pourriez vous en sortir seul : pourquoi ne pas essayer?

La galère de la semaine (ou plus de 2 semaines)… Comment récupérer les données d’un Android (téléphone ou tablette) verrouillé par un PIN ou un Pattern ?

Faisons d’abord l’historique du problème : un Samsung Galaxy Note, géré par un Kaspersky Mobile Security 10, lui-même géré par un Kaspersky Security Center 10.

Par erreur, une commande de verrouillage a été envoyée au Galaxy Note qui s’est verrouillé et demande donc le PIN de déverrouillage.
On saisit le code de déverrouillage et le téléphone se déverrouille. OK.
Seul problème, la commande de verrouillage était toujours d’actualité : le téléphone se reverrouille donc.

Le vrai soucis, est que le téléphone n’est pas connecté en Wifi, et que le port de communication entre le téléphone et le MDM est le 13292/tcp, port bloqué par l’opérateur SFR en APN websfr : le téléphone ne peut donc pas récupérer le nouveau code de déverrouillage : on est totalement bloqué !

Maintenant, la partie Fun : la récupération de données!

Bien entendu, le Galaxy Note n’est pas rooté, l’option USB Debugging est sur Off, et le Wifi désactivé. Tout va bien!

Mais il existe une solution!

Installation d’un Custom Kernel :

  1. Télécharger ODIN v3.07 ici
  2. Télécharger un Custom Kernel sur Internet ou ici (SpeedMod K5-5 for GT-N7000)
  3. Télécharger et installer le SDK Minimal d’Android ici
  4. Eteindre le téléphone et le rallumer avec la séquence de touches : Volume Bas + Menu + Power jusqu’à ce que le menu d’installation du Custom Kernel apparaisse. A ce moment, relâcher les touches et appuyer une fois sur la touche Volume Haut.
  5. Brancher le téléphone en USB à un PC et à l’aide d’Odin, lancer le chargement du Custom Kernel (cliquer sur le bouton PDA, et spécifier le kernel téléchargé précédemment). Vérifier que l’option “Re-partition” ne soit pas activée et lancer le processus.
  6. Patienter jusqu’au redémarrage de votre téléphone puis l’arrêter.

Récupération des données:

  1. Relancer votre téléphone en mode Recovery via la séquence : Volume Haut + Menu + Power.
  2. Une fois dans le menu ClockWorkMod Recovery aller dans le menu “Mounts and Storage” à l’aide des touches Volume Haut, Volume Bas, et Power pour confirmer.
    2013-12-23_15h09_30
  3. Dans le menu “Mounts and Storage”, monter les volumes “system”, “data” et “sdcard”.
    2013-12-23_15h12_41
  4. A partir du PC, ouvrir une ligne de commande avec droits administrateur et aller dans le dossier d’installation du SDK d’Android (par défaut, C:\Program Files (x86)\Minimal ADB and Fastboot).
  5. A partir de la ligne de commande, taper les commandes suivantes :
adb root
adb pull /sdcard/ c:\mybackup

Patienter pendant la copie des données de la sdcard interne du téléphone vers votre disque

Et voila! Vos données récupérées!

En prime, activation du Wifi et de l’USB Debugging:

  1. Télécharger sqlite3 ici
  2. Relancer le téléphone en mode CWM Recovery et monter /system et /data
  3. Depuis la ligne de commande du PC :
adb root
adb push c:\temp\sqlite3 /tmp
adb shell
  # mv /tmp/sqlite3 /system/xbin
  # chmod 700 /system/xbin/sqlite3
  # sqlite3 /data/data/com.android.providers.settings/databases/settings.db
    > update secure set value=1 where name='wifi_on';
    > .exit
  # echo "persist.service.adb.enable=1">>/system/build.prop
  # exit
adb reboot

Recherches amenant à cette page : Récupérer données Samsung Galaxy, Récupérer données Android bloqué

Déplacer une base de données SQL Server avec osql.exe

Rien de pire que de devoir déplacer une base de données SQL Server sans les outils Visual Studio… Surtout quand on a une base de données MSDE !

Heureusement, grâce à osql.exe (disponible par défaut dans C:\Program Files (x86)\Microsoft SQL Server\80\Tools\Binn), on va pouvoir la déplacer assez facilement.

Tout d’abord, trouver le nom de toutes les bases à déplacer :

osql.exe -E -S SRV-SQL\INSTANCE
1> SELECT name FROM sysdatabases
2> GO

Ensuite, toujours dans la même session osql, lançons la sauvegarde des bases:

3> BACKUP DATABASE [STS_Config_32664] TO DISK = 'E:\Backup\STS_Config_32664.bak'
4> BACKUP DATABASE [STS_srv-sts_1_32684] TO DISK = 'E:\Backup\STS_srv-sts_1_32684.bak'
5> GO

Une fois la sauvegarde terminée, on va détacher les bases de données :

6> EXEC sp_detach_db 'STS_Config_32664'
7> EXEC sp_detach_db 'STS_srv-sts_1_32684'
8> GO

Maintenant, avec un explorateur Windows, il faut déplacer les bases de l’emplacement d’origine vers le nouvel emplacement (ici E:\NewDest).

Et enfin, attacher les bases à SQL Server :

9> EXEC sp_attach_db @dbname = N'STS_Config_32664', @filename1 = N'E:\NewDest\STS_Config_32664.mdf', @filename2 = N'E:\NewDest\STS_Config_32664_log.LDF'
10> EXEC sp_attach_db @dbname = N'STS_srv-sts_1_32684', @filename1 = N'E:\NewDest\STS_srv-sts_1_32684.mdf', @filename2 = N'E:\NewDest\STS_srv-sts_1_32684_log.LDF'
11> GO

Limiter la consommation de mémoire de SQL Server et SQL Server Express

Vous avez un problème de consommation de mémoire de votre SQL Server ou votre SQL Server Express?

Deux solutions s’offrent à vous pour limiter la consommation mémoire de ces deux affreux jojo :

  1. Via un SQL Server Management Studio (Express), faire un clic droit + propriétés sur le serveur de base de données, et dans l’onglet “Mémoire”, modifiez le champ “Mémoire maximale du serveur” en entrant la mémoire maximale en Mo.
  2. En ligne de commande (avec les droits administrateur), lancez la commande suivante:
osql -S %computername%\SQLEXPRESS -E -Q "exec sp_configure 'show advanced options',1 reconfigure with override exec sp_configure 'max server memory (MB)',512 reconfigure with override"

Remplacez “SQLEXPRESS” par le nom de l’instance SQL Server concernée si ce n’est pas un SQL Server Express et remplacez “512” par la quantité de mémoire maximum en Mo que vous souhaitez allouer à SQL Server.

Références:

Comment réduire l’utilisation mémoire d’une instance SQL

Limiter l’utilisation mémoire de SQL Server 2005

P2V d’un volume GPT et EFI sous Windows Server 2008 – LA solution

Après plusieurs semaines de recherches et de tests pour virtualiser correctement (et facilement, de préférence) une installation de Windows 2008 sur un volume GPT, et sur une machine EFI, je suis en mesure de vous donner LA solution qui fonctionne!

En effet, les Disk2VHD, et autres méthodes hasardeuses comme celle de Bizconn P2VLite ne fonctionnent pas. Oubliez aussi la méthode Double-Take Replication, longue à mettre en œuvre, et nécessitant une seconde licence Windows Server 2008 pendant la migration (puisque 2 instances de Windows 2008 lancées en même temps).

La solution simple, c’est Computer Associates ARCserve D2D : http://www.arcserve.com/fr/products/ca-arcserve-d2d.aspx

Le but n’est pas de faire de la publicité pour le produit (je ne suis pas commissionné dessus), mais voici les étapes à effectuer pour que votre migration fonctionne naturellement et sans effort:

1. Télécharger et installer D2D version 16 (prendre celle avec le dernier patch) et l’installer sur la machine à virtualiser.
2. Lancer une sauvegarde de la machine vers un disque NAS, par exemple
3. Sur la VM de destination (préalablement configurée en EFI), booter sur l’ISO D2DBMR (D2D Bare Metal Recovery) et suivre l’assistant pour sélectionner l’image à restaurer et lancer le processus de restauration.
4. Rebootez la VM : et Hop! c’est fini et fonctionnel (manquera plus que les VMware Tools pour être heureux)

4 étapes simples pour arriver au résultat recherché désespérément pendant plusieurs semaines!

Edit : Il semblerait que VMware Converter 5.1 résolve ce problème. Je mettrai à jour ce billet dès que testé.VMware Converter 5.5 fonctionne convenablement pour faire un P2V d’une machine EFI avec disque GPT.

Exchange: Accès refusé à EMC ou EMS: PSSessionOpenFailed

Exchange PSSessionOpenFailed

Microsoft Exchange: PSSessionOpenFailed : comment accéder à la console EMC malgré ce problème ?

Si vous avez un problème d’accès à l’Exchange Management Console (EMC) ou Exchange Management Shell (EMS) :

    + CategoryInfo          : OpenError: (System.Manageme....RemoteRunspace:RemoteRunspace) [], PSRemotingTransportExc
   eption
    + FullyQualifiedErrorId : PSSessionOpenFailed

Ne faites pas comme moi à rechercher sur Google des enregistrements de SPN et autres vérifications de droits dans ADSIEDIT.MSC.

Commencez tout d’abord par vérifier que l’UAC ne se soit pas activé (par une GPO, par exemple) : en effet, l’UAC ne se déclenchera pas lors de l’ouverture de l’EMC ou l’EMS et il s’agit des droits en cours qui seront utilisés (donc pas de privilèges administrateur).

Ensuite, un petit EXBPA (Exchange Best Practices Analyzer) pour rechercher les éventuels problèmes restant, et le tour est joué!

Rediriger automatiquement les utilisateurs du Webmail d’Exchange vers l’URL /owa

Vos utilisateurs n’arrivent pas à se souvenir que l’URL pour accéder à leur Webmail Exchange est http://monserveur/owa ?

Ne jouez pas avec la page d’accueil d’IIS (C:\Inetpub\wwwroot\iisstart.htm) dans l’espoir d’y ajouter une redirection automatique : cela peut avoir des conséquences graves sur le fonctionnement du Management Shell d’Exchange.

A la place, utilisez cet article technet expliquant comment mettre en place cette redirection, sans que cela gène : How to simplify the Outlook Web Access URL

Limiter la consommation mémoire d’Exchange 2007 et Exchange 2010

Limiter la consommation de mémoire d'Exchange 2007 et 2010

Comment limiter la consommation de mémoire de Microsoft Exchange 2007 et 2010 ?

Vous avez un soucis de consommation de votre Exchange 2007 ou votre Exchange 2010?

Après avoir vérifié le Gestionnaire de Tâches, vous avez pu constater que le processus store.exe (Banque d’Information/Information Store) consomme toute cette mémoire.

Pour limiter cela, il “suffit” de jouer avec ADSIEDIT.MSC :

Aller dans Configuration/Services/Microsoft Exchange/<Domaine Exchange>/Administrative Groups/Exchange Administrative Group/Servers/<Nom du Serveur>/Information Store.

Faire un clic droit sur “Information Store” puis propriétés et rechercher l’attribut “msExchESEParamCacheSizeMax”.

Donner la valeur suivante à msExchESEParamCacheSizeMax en fonction du nombre de BAL hébergées sur le serveur (3ème colonne):

Usage

Mémoire recommandée

Valeur à insérer

Léger

2 Go + 2 Mo/BAL

(2097152 + 2048 * Nbre BAL) / 8

Moyen

2 Go + 3.5 Mo/BAL

(2097152 + 3584 * Nbre BAL) / 8

Fort

2 Go + 5 Mo/BAL

(2097152 + 5120 * Nbre BAL) / 8

Très Fort

2 Go + 5 Mo/BAL

(2097152 + 5120 * Nbre BAL) / 8

Extrêmement Fort

2 Go + 5 Mo/BAL

(2097152 + 5120 * Nbre BAL) / 8

La 3ème colonne correspond à formule de calcul permettant d’obtenir la valeur en KB/Page, obtenue en divisant par 8 le nombre Ko de mémoire nécessaire.

Par exemple, pour une messagerie de 50 BAL à usage Fort : 2 Go + 5 Mo / BAL = 2 Go + 250 Mo = 2298 Mo = 2353152 Ko = 294144 Ko/page.

Enfin, redémarrez le service Information Store :

net stop MSExchangeIS && net start MSExchangeIS

Références :

Planning Memory Configurations Exchange 2007 Help

ESE Database Cache Size in Exchange 2007

P2V sur un volume GPT

Comment perdre 1 journée à virtualiser une machine?

C’est très facile : prenez une machine un peu récente (avec un UEFI, au hasard), sur laquelle vous avez eu la bonne idée d’installer un Windows 2008 R2 et virtualisez-là.

VMware Converter, Xen Converter, SCVMM : vous pouvez y aller, c’est un vrai bonheur! Soit l’outil vous dit gentiment d’aller vous faire cuire un œuf car “Chez nous, on ne gère pas le GPT”, soit on vous dit que le système de destination doit gérer l’EFI pour que cela fonctionne.

Et bien voilà, maintenant que le problème est posé, il va falloir trouver une solution pour virtualiser cette machine vers un VMware vSphere 5, avec des hôtes ESXi 5 – donc, compatible EFI.

Concrètement, après plusieurs dizaines de recherches sur “Google n’est plus mon pote”, il s’avère:

  1. Microsoft eux-mêmes, indiquent qu’il faut d’abord convertir le volume GPT en volume MBR pour pouvoir virtualiser la machine (http://support.microsoft.com/kb/2705349)
  2. Bon, et comme la vie est mal faite, Microsoft indique que la conversion GPT vers MBR passe par… une suppression des partitions!
  3. Contournement proposé par l’éditeur : créer une image de la partition avec l’outil Disk2VHD de SysInternals (http://live.sysinternals.com/disk2vhd.exe), monter ce disque virtuel sur une VM HyperV, et lancer l’outil de réparation qui va bien pour régler le fameux problème d’UNMOUNTABLE BOOT VOLUME  qui s’en suivra.

Bon, et bien, avec tout ça, on devrait pouvoir s’en sortir!

Malheureusement, nous ne travaillons pas avec de l’HyperV, mais avec de l’ESXi. Et du coup, une étape complémentaire vient s’ajouter : convertir le disque VHD en VMDK.

Mais heureusement, il y a des outils pour ça : WinImage par exemple.

Malgré tout cela, cette méthode ne permet pas d’obtenir un résultat satisfaisant. De plus, même si cette méthode fonctionnait, elle aurait un gros problème : son temps d’exécution.

Mise à jour Jeudi 31 Mai 2012:

Une idée pour virtualiser “à chaud” et sans trop d’étapes:

  1. Utiliser Disk2VHD de SysInternals pour créer une image du volume GPT à virtualiser
  2. Créer un fichier de définition de VM VirtualPC (fichier .VMC) contenant des informations basiques sur la VM
  3. Avec VMware Converter, convertir la VM VirtualPC vers l’infrastructure VMware ESXi 5 (ou vSphere 5) sans démarrer la VM créée.
  4. Enfin, modifier la VM dans VMware pour lui donner un EFI (au lieu du BIOS), la bonne version d’OS, les bons éléments de RAM etc.
  5. Allumer un cierge, démarrer la VM et prier

Je pense que la réparation de Windows sera nécessaire pour ajouter les bons pilotes au niveau du noyau (un post de continuum sur les communautés VMware parle de l’utilisation du contrôleur LSI SAS de VMware, dans sa méthode pour la virtualisation de Windows 2008 et GPT à froid).

Mise à jour Finale:

Toutes les méthodes trouvées sur Internet ne fonctionnent malheureusement pas. Par contre, une solution existe, basée sur ARCserve D2D : LA Solution pour virtualiser une machine GPT/EFI sous VMware

Configuration d’un IMM à distance

Vous disposez d’un serveur IBM (ou Lenovo) chez un client, et vous avez déjà été obligé de faire 200 km pour simplement allumer physiquement la machine, car votre client ne trouvait pas le bouton Power?

L’IMM va vous sauver la vie!

Le problème majeur est que la configuration réseau de l’IMM s’effectue dans le BIOS (ou l’UEFI) et redémarrer le serveur d’un client peut s’avérer compliqué.

Qu’à cela ne tienne! Voici comment configurer l’IMM directement depuis l’OS de votre client (via une connexion bureau à distance, par exemple).

  1. Commencez par télécharger ce super outil qu’est ASU (Advanced Settings Utility) chez IBM : http://www-947.ibm.com/support/entry/portal/docdisplay?lndocid=TOOL-ASU
  2. Exécutez-le afin de récupérer le fichier asu.exe (ou asu64.exe pour les systèmes x64)
  3. Maintenant, il vous suffit d’utiliser les lignes de commande ci-dessous pour configurer votre IMM, sans devoir accéder au BIOS:
    asu64 set IMM.Network1 Enabled --host 169.254.95.118 --user USERID --password PASSW0RD
    asu64 set IMM.DHCP1 Disabled --host 169.254.95.118 --user USERID --password PASSW0RD
    asu64 rebootimm --host 169.254.95.118 --user USERID --password PASSW0RD
  4. Tout le secret de la configuration réside sur la carte réseau USB NDIS qui apparait sous Windows et qui obtient une IP via le service d’attribution automatique utilisé par Windows : APIPA.
    L’utilitaire ASU va communiquer avec l’IMM au travers de cette interface, via l’IP 169.254.95.118 et envoyer les commandes de configuration.
  5. Une fois les 3 premières commandes exécutées, l’IMM ne recherche plus d’IP en DHCP et se voit attribuer l’IP 192.168.70.125 : vous pouvez utiliser cette IP pour effectuer le reste de la configuration via un navigateur Web à condition que la carte de Management ait été connectée au réseau.
  6. Si cette carte n’est pas connectée, il faudra effectuer quelques manipulations supplémentaires :
    asu64 set IMM.SharedNicMode Shared --host 169.254.95.118 --user USERID --password PASSW0RD
    asu64 rebootimm --host 169.254.95.118 --user USERID --password PASSW0RD
  7. Maintenant, vous devriez pouvoir pinger 192.168.70.125.Si cela n’est pas possible (impossibilité par exemple, d’ajouter un alias IP sur la carte du serveur), vous devrez continuer la configuration en ligne de commande :
    asu64 set IMM.HostName1 IMM-SRV2008 --host 169.254.95.118 --user USERID --password PASSW0RD
    asu64 set IMM.HostIPAddress1 172.18.0.3 --host 169.254.95.118 --user USERID --password PASSW0RD
    asu64 set IMM.HostIPSubnet1 255.255.255.0 --host 169.254.95.118 --user USERID --password PASSW0RD
    asu64 set IMM.GatewayIPAddress1 172.18.0.254 --host 169.254.95.118 --user USERID --password PASSW0RD
    asu64 set IMM.DNS_Enable Enabled --host 169.254.95.118 --user USERID --password PASSW0RD
    asu64 set IMM.DNS_IP_Address1 172.18.0.254 --host 169.254.95.118 --user USERID --password PASSW0RD
    asu64 rebootimm --host 169.254.95.118 --user USERID --password PASSW0RD
  8. Normalement, tout doit être configuré maintenant avec l’IP 172.18.0.3 et vous allez pouvoir gouter à la joie des reboot hard à distance, allumage du serveur qui s’était éteint après une coupure de courant…

Note importante sur le mode SharedNicMode : dans ce mode de fonctionnement, étant donné que la carte réseau de l’OS serveur est partagée avec celle de l’IMM, il y a un partage d’adresse MAC. Du coup :

  • Il est impossible d’accéder à l’IMM depuis l’OS du serveur : en effet, les paquets sont interceptés directement par l’OS et ne sont pas envoyés vers le réseau.
  • Par contre, les machines autres que ce serveur physique peuvent accéder à l’IMM

En résumé, le mode SharedNicMode est à utiliser lorsque l’on n’a pas la possibilité d’accéder physiquement à la machine, mais doit être “rétrogradé” au mode Dedicated dès que possible, pour plus de souplesse.